Lee Ha marchait doucement dans la grande pièce. Elle avait envie de lire un livre coréen...sa langue natale.
Mais n'en trouvais pas à par ceux pour apprendre la langue.
Déçue, elle pris alors un gros ouvrage qui semblait bien bizarre, poussiéreux et autres encore...
Elle marcha alors tout droit sans regarder devant elle tout en lisant la dernière de couverture...

" Un jour après ma mort. "
Soufflait-elle distinctement, la mort elle la connaissait beaucoup et elle voulait savoir si les ouvrages*
reflétait ne s'est-ce qu'un peu de vérité.

Tout en réfléchissant, elle avançait mais ne regardait pas devant elle... et buta alors un garçon, aux fortes
allures... agressives.
D'ailleurs il n'avait pas d’uniforme ! Hé !

Karezu était dans la bibliothèque et avait trouvé un manga qu'il n'avait pas lu, il était a fond dedans, quand il se fît bousculer par une jeune fille. Il la regarda, elle était bizarre, elle avait deux couleur de cheveux différent, bizarre mais pas agréable. Elle avait un livre dans les mains et un uniforme. Lui ne l'avait pas, il avait pas voulu l'enfiler le trouvant pas à son gout.

Bonjour, si vous voulez m’adresser la parole attendais que je finisse mon manga et revenait plus tard.

Il se remit à lire son manga sans faire plus attention.

*Quel malpoli ! Je n'ai surement pas envie de lui parler, et puis quoi encore ! Kss !*

Lee Ha passa comme un poisson par la droite du garçon. Un manga c'est bien, mais lui parler comme ça
alors qu'elle ne lui a rien dit..Et puis quel affrositée cette coupe, comme un balais brosse je suis sure qu'il
a du voir la couleur de mes cheveux avant tout, il pourrait au moins se brosser avec autre chose qu'un
gros pétard !
Lee Ha était bien trop occupée à penser et avec sa magnifique maladresse, tomba de son long par terre,
ce qui fit bien rire le malpoli, qui aurait du être plongé dans sa lecture !

Cou*llon !

Karezu rigola très peu, il rangea son manga et l'aida à se relever tout doucement n'espérant qu'elle n'est rien de grave. Oui bien qu'il soit très peu sociable il est gentil et sympathique. Donc il l'aida à se relever.

Ça va ? Tu ne t'es pas fait mal ? Désolé d'avoir rit c'est nerveux, je sais pas trop comment réagir !

Karezu se trouvait un peu embarrasser par la situation ayant rit un peu plu tôt.

Les grands yeux de Lee Ha restait figé sur un regard un peu forcé, un peu méchant. Elle n'avait pas l'habitude car elle est calme, donc c'était assez...foireux comme image d'elle...On aurait plus l'impression d'une constipée qu'autre chose...Classieux n'est-ce pas ?
Elle relâcha la pression sur ses yeux et répondue :

"- Ho si...Car le problème c'est que là, je vais devoir me démener comme une couillonne pour aller jusqu'à l'infirmerie pour qu'ils m’emmènent à l’hôpital et pour revenir ici en fauteuil roulant demain à la même heure."

Elle n'était pas énervée mais se demandais justement comment elle allait faire pour se rendre à l’infirmerie...
Et surtout n'avait pas envie d'avoir encore une fois sa saleté de fauteuil roulant...

Karezu venait de comprendre que cette jeune fille avait un problème avec ses os, il en avait entendu parler, mais pas plus que ça, il souleva la fille et la mit sur son dos, il s'aida de la glace par simple penser pour ouvrir la porte.

Direction l'infirmerie, je vais pas te laisser te traîner sur le sol quand même. En faite je m'appelle Karezu et toi ?

Karezu d'habitude peu sociale parlait a cette fille parce qu'il se sentait un peu coupable de sa chute et d'avoir rit, donc il devait se faire pardonner, puis il trouvait sa agréable d'aider les gens, sa vidait l'esprit.

Lee Ha était fortement impressionnée par ce geste. Certes, elle ne pesait pas le poids d'un camion citerne, mais c'était un exemple de grande gentillesse... Elle ne pourrait jamais assez lui remercier de l'avoir épargner ses heures à glisser dans le couloir sur les fesses en attendant que l'infirmière la reconnaisse...

-" Oui, merci... Je m’appelles Lee Ha...Je...te remercie beaucoup. "

Elle n'avait pas mal, elle avait perdue plus ou moins la sensation de douleur. Elle avait bien trop l'habitude de se casser les os. D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'elle est là...Elle devrait être isolée dans une pièce d’hôpital.

-" J'aimerais bien être comme les autres..."

Elle souffla délicatement et se posa sur Karezu, de toute façon, c'est ses histoires pas celles des autres.

Karezu arriva jusqu'à l'infirmerie, il ne trouvait pas Lee Ha trop lourde, il commençait un peu à s'attacher a cette petite fille.

Tu as mal ? Si tu veux je peux te refroidir les jambes pour que sa fasse moins mal ! Tu as une maladie c'est ça ? J'en ai entendu parler, mais vu que j'avais jamais sortit de chez moi avant.

Il rougit un peu embarrassé, l'infirmière passa et reconnu Lee Ha, elle ne dit pas un mot et appela l'hopital.

Lee Ha regardait ses jambes difficilement....elle passa sa main dessus...Comment se faisait-elle que se soit la seule a avoir cette maladie...ça ne court surement pas les rues.
Les fesses à terre elle remercie Karezu d'un coup de tête et tout en l'écoutant elle regardait l'infirmière qui comme d'habitude savait ce qui lui arrivait...

"- Non merci c'est bon, tu sais je n'ai pas mal aux jambes...je n'ai mal nulle part d'ailleurs, c'est habituel..."

Elle aurait préféré du chaud que du froid sur le coup...Elle passa un vif coup d'oeil sur Karezu.

"- Ami ?"

Karezu sourit a sa proposition ce serait sa première amie ici et amie tout court d'ailleurs,et ça ne le gênait en aucun point, il se dit même que si il était son ami il pourrait l'aider pour qu'elle évite de tomber, et si elle est en fauteuil roulant il pourrait la pousser pour lui rendre service.

-Amis !

Il prit une chaise et s'assit a son chevet, et l'observa un peu, puis détourna le visage en ce disant que ça se faisait pas.

Lee Ha n'aimait pas non plus l'odeur de l'infirmerie...Elle trouvait que ça sentait le vieux qui avait oublié de prendre ses cachetons. En fait non, ça sentait tout simplement le pseudo-hôpital. Elle n'aimait pas beaucoup plus d'ailleurs !
Elle n'aimait tout se qui se rapportait à son handicap tout court.

Elle fixait Karezu, elle avait l'habitude d'avoir de la compagnie, mais surement pas à son chevet sur une chaise et personne n'avait vraiment accepter d'être son "ami", sous-fifre, esclave, mais pas ami.

"'- Je suis si monstrueuse que ça, c'est pour ça que tu me fixes . Tu sais je vois les fantômes aussi, c'est effrayant dit !"

C'était lancé comme ça..mais elle voulait voir si il allait partir en courant après ça ou la pendre pour une folle.

Karezu la regarda et sourit, alors elle aussi avait un don particulier, mais il ne la trouvait pas monstrueuse au contraire, il trouvait cette jeune fille toute mimi.

Tu n'es pas monstrueuse au contraire, je te regarde parce que tu es ma première amie, et la seconde fille que je rencontre ! Et voir les fantômes n'est pas effrayant, c'est un don ! Moi je peux faire de la glace et de l'électricité, ce qui est très pratique quand il y a une panne de courant en plein milieu d'un film ou d'une série qu'on adore !

Il lui sourit à nouveau, et vît qu'il y avait une télé non branché, donc inutile mais il leva un doigt et la télé s'alluma sur une chaîne de dessein animé japonais.

Tu vois, au départ j'ai eu peur mais c'est très marrant !

Elle le regarda fixement...c'est vrai que cet établissement était réputé comme un asile de fou, pas grand monde croyait aux fantômes ou aux hommes qui jettes des éclairs.
Elle rigola un bon coup.

"-Tu es bizarre...Moi j'ai rencontré plein de garçon avant toi, ewi ! "

Elle continua de rire doucement...et s'arrêta, une personne qu'elle connaissait bien arrivait...
Le gars de l'hôpital.

"-Tiens, Miss Young, encore vous. Vous en avez pas marre de vous prendre les murs tous les jours ?"

Les yeux de la miss se refermèrent difficilement tellement elle avait une haine intérieure.

"- Non, vous ne savez pas a quel point j'aime les sols ! Ewi !"

Elle avait un peu honte à cause de Karezu qui voyait toute la scène, certes non jouissive.

Karezu regarda l'infirmier méchamment, ce n'était pas sympa de parler au gens comme ça surtout quand ça vient de problème de naissance.

Et vous messieurs vous en avez pas marre de dire des méchanceté au lieu de prendre soin de votre patiente. C'est votre bouleau, je croyais que être médecin c'était quelqu'un de gentil et attentionné, je crois m'être trompé ou ce n'est que vous qui faite mal votre bouleau.

L'infirmier s'énerva et eût envi de frapper Karezu, mais il trébucha sur cube de glace et tomba sur le sol, bien sur, il ne vît pas le bloc qui avait disparu.

Alors, vous en avez pas marre de vous prendre les murs, et tombait sur le sol ?

Lee Ha, ne pouvant rien faire, ni intervenir ni de gronder les garçons resta sans voie, honteuse et désemparée à la fois. Mais elle ne pouvait pas rien faire non plus. Et elle dit d'une voie chevrotante, presque emplie de peur :

"-Sto..s...stop. "

Rien ne sortait d'elle, ni des larmes ni des cris. Sauf que pour une fois elle sentait de la douleur...une douleur infame à ses jambes qu'elle n'avait encore jamais eu. La main devant la bouche, les yeux grands ouvert elle murmura :

"- L'hopital. Vite."

Karezu vît que Lee Ha ne se sentait pas bien, le médecin calma sa colère, souleva la jeune fille et l'emmena jusqu'à l'ambulance, Karezu la suivit espérant que'lle ne lui en voulait pas trop de son attitude, elle était dans l'ambulance, il murmura.

Désolé, je n'aurai pas du...

Et la porte de l'ambulance se referma, Karezu repartit vers la bibliothèque en silence lentement, il rentra dans la salle, se mît à la même place et avec le même manga, il se revoyait la scène qui s'était déroulé une vingtaine de minutes plus tôt, il se releva, reposa le manga et regagna sa chambre.

Lee Ha se laissait porter par l'infirmier, bien qu'elle n'avait qu'une envie s'échapper de tout ça. Non, surement pas par le suicide ce n'est pas son genre ! Mais par la science, si seulement ils pourraient avoir un cachetons miracle ! Lee Ha regardait difficilement Karezu. Elle était reconnaissante de ce qu'il avait fait, mais avait eu peur qu'ensuite la situation s'empire. Elle tourna la tête vert lui et en souri souffla ces quelques mots :

"- Merci."

L'ambulance avança et elle regarda à nouveau le plafond de cette ambulance, qu'elle connaissait tant, et grave une nouvelle crois sous l'oreiller...Ils la plâtrèrent et lui administrèrent son bien connu fauteuil roulant.
Ensuite cette même ambulance la ramena dans l’académie, mais cette fois ci, dans la chambre.

PV fini~♪